Poireaux des villes, poireaux des champs

4.5 millions (sic) de résultats sur internet en tapant « recettes de poireaux ».
Le confinement peut durer !

Devinettes. Quel est le légume encore récolté au jardin à la sortie de l’hiver alors qu’il est temps d’en semer ? Il est montagnard robuste, ne craint pas les lourdes terres argileuses et se débrouille aussi en plaine ? Je fleuris la deuxième année, une grosse et belle boule de fleurs attractives pour des dizaines d’insectes… je suis, je suis ? On m’appelle l’asperge du pauvre, mais mon nom usuel est… ?

Le poireau, c’est lui !

Il en est des vivaces : les poireaux perpétuels, sauvages, des vignes… de nombreuses espèces. Ceux-là se reproduisent par petites bulbilles. Plus fins au goût, beaucoup plus petits, moins productifs, ils restent en place au jardin et sont insensibles aux maladies. Bel avantage. Nous en avons ici au jardin, et avons fait une récolte la semaine dernière (première photo) : c’est au printemps qu’ils se cuisinent !

Les autres, on les connaît, du Monstrueux de Carentan au Gros jaune du Poitou en passant par le Bleu de Solaise. Les goûts et les couleurs…

Mode d’emploi : le poireau en 4 temps forts.

Sortie d’hiver (février-mars) : semis sous abris en pépinière. Le froid, connaît pas !

Printemps : les poireaux ont la taille d’un crayon, direction le potager, plantation en pleine terre. C’est un gourmand, notre poireau, pensez compost, une bonne dose. Voire deux.

Début avril : aux abris ! Il est l’heure de recouvrir les poireaux d’un voile de protection, la mineuse veille, ce petit papillon qui pourrait bien se farcir les poireaux avant le jardinier.

Êtes – vous plutôt blanc ou verts ? La partie blanche, le fût, peut être augmentée en longueur par le buttage. A faire en cours de croissance.

Pour la suite, assurez un arrosage régulier, il aime l’eau mais ne craint pas le froid, c’est un costaud. Quel Hercule ce poireau !

A demain !

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