Voilà du fumier !

« Accepter toutes les immondices du royaume, c’est être le seigneur du sol et des céréales ». Lao-Tseu.

Excrément, fiente, fumière… fumure ! L’affaire n’est pas nouvelle : l’image du tas de fumier de ferme colle à nos campagnes. Et l’odeur de la noble matière épandue en grands jets sur les prairies vertes, nous la sentons tous ! Du côté des jardins, l’usage la veut enfouie, « à moitié pourrie », après le coup de bêche. Mais voilà : les pratiques évoluent à l’aune des connaissances nouvelles.  Aujourd’hui, on n’enterre plus de matière organique fraiche. L’observation de la forêt nous apprend qu’un organisme mort arrive « par le dessus ». Feuilles ou branches mortes, cadavres, excréments… seront confiées à la litière. Ouvriers bactériens, mycéliens, insectes ou acariens se chargent, en ordre de bataille, de fragmenter, absorber, excréter, redigérer. Transformée, méconnaissable, notre matière n’est plus elle-même : elle va rejoindre très progressivement dans les premiers centimètres du sous-sol le royaume de la fertilité : l’humus. Ici s’opérera dans le temps la transformation du vivant. Azote, phosphore, potassium et tant d’autres sels minéraux libérés vont apporter leurs bienfaits aux plantes.

La nature nous ouvre la voie : être plus efficace, dépenser moins d’énergie, offrir à nos légumes force et résistance aux maladies … par l’apport de matières organiques sur le sol. Exit le fumier ? Non bien sûr ! Il reste un trésor de fertilité. À condition de bien l’utiliser. Première option pour cela : le composter. Seul ou en mélange avec d’autres matières, le fumier va se transformer pour produire un fameux compost. La chauffe a l’avantage d’assainir le tas et de détruire les graines d’herbes qui ont transité par l’intestin des animaux.

Une deuxième option est d’utiliser le fumier en paillage, en fine couche de deux à cinq centimètres. Réservons celui-là aux cultures gourmandes. La matière brute sera ainsi apportée entre les rangs de tomates, poireaux, choux. Il se décomposera avec lenteur, pour animer et donner vie au sol.

Pailler oui, mais… comment ?

De quoi pailler ? Feuilles mortes à l’automne, herbes sèches, vieille paille récupérée chez le paysan voisin, tontes de gazon… Reste à savoir comment les utiliser. Voyons quelques conseils pour bien débuter en paillage !

Un sol chaud. Le paillage protège le sol des rayonnements solaires, il empêche donc celui-ci de se réchauffer au printemps. Or tout jardinier le sait : les plantes ne poussent bien qu’à partir d’une certaine température du sol, variable selon les espèces. Le paillage devra être appliqué à partir des beaux jours, en Auvergne pas avant le mois de juin, afin de ne pas nuire à la bonne croissance des plantes.

Un sol humide. Le paillage permet de retenir l’eau dans le sol en évitant sa perte par évaporation. Mais il limite aussi quelque peu son arrivée par les pluies qu’il absorbe, en particulier si elles sont faibles. Alors paillons, mais sur un sol déjà bien pourvu en eau !

Un désherbage méticuleux. Le paillage doit faire gagner du temps dans l’entretien de la culture. Or s’il stoppe la pousse des herbes indésirables annuelles en entravant physiquement leur croissance, il ne peut malheureusement rien contre les vigoureuses vivaces que sont chardons, chiendents, liserons… Ces fidèles se contrefichent de l’épaisseur de matière à traverser ! Que les jardiniers se rassurent quand même : les quelques oubliées de la binette s’arracheront plus facilement à l’avenir dans un sol protégé, humide et souple.

Plus le paillis est sec, coriace, grossier, plus il sera destiné aux plantes installées durablement. Pour exemple, le broyat de bois sera réservé aux fraises, framboises, euphorbes ou rosiers. Sa lente décomposition ne gênera pas le jardinier qui renouvellera les apports année après année. Laissons le fin gazon -vite digéré par le sol- aux laitues véloces !

Pas de paillage hivernal en sols lourds. Puisqu’ils ont tendance au tassement, on leur préférera les engrais verts aux racines fouisseuses, aératrices, travailleuses…

Principe du paillage

Le paillage, cette pratique qui nous vient des jardiniers-maraichers parisiens du 19e siècle. Observateurs attentifs, excellents techniciens et… producteurs de légumes frais pour le tout Paris, ils l’avaient bien remarqué : déposer en surface du sol un fumier « à moitié consommé » apporte de nombreux bénéfices aux légumes ainsi chouchoutés. Quatre essentiels : de moindres arrosages, peu de désherbage, un sol de bonne structure, une fertilité accrue.

Le sol recouvert ainsi (à peine un centimètre selon ces experts) limite l’évaporation de l’eau et la germination des dites mauvaises herbes annuelles. « Sans paillis, nous serions obligés de tripler les arrosements, et encore les légumes ne viendraient pas aussi bien » (1845 – Moreau et Daverne). Concernant l’amélioration de la qualité du sol et de sa fertilité, nos anciens n’en connaissaient pas la cause. On sait aujourd’hui que les bactéries se nourrissent des matières organiques fraîches, puis libèrent rapidement des éléments nutritifs assimilés par les plantes. Elles produisent en même temps une sorte de colle qui agrège les fines particules de sol entre elles : la voilà notre terre grumeleuse, aérée et légère, ce « couscous » facilitant la pénétration des racines, la circulation de l’eau et de l’air. Les pionniers du paillage avaient sous la main une manne : un fumier de cheval abondant qu’ils rapportaient de la capitale au retour des livraisons de légumes. Ils retiraient ce fumier – composté en partie –  des couches chaudes à melons ou des vieilles meules à champignons. Le paillis était de composition idéale. Un fumier de cheval de cet âge, humide et ayant chauffé quelques semaines : voilà un mets de choix pour les êtres vivants du sol, digeste, équilibré dans sa composition et rapidement dégradé.

Les pratiques ont évolué bien sûr, et si l’on paille à tout va dans nos jardins modernes, il est bon de garder la leçon de nos ancêtres jardiniers. Le paillage a ses petits secrets et coups de main à trouver : le bon paillis, au bon moment, sur la bonne culture…  

1.   webinaire « Créer un jardin-ressource pour la biodiversité » 

Merci encore pour votre participation au webinaire « Créer un jardin-ressource pour la biodiversité » . Et bien sûr un grand merci à l’association États Sauvages de m’avoir invité… J’ai pu ainsi, à partir des photos du jardin d’Yronde, partager ma façon de jardiner, entouré par toute la vie du jardin, insectes, oiseaux, fleurs et reptiles… en valorisant toutes les ressources organiques , ces dits « déchets-verts » !

Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de suivre ce Webinaire, ou souhaiteraient le revoir, il est désormais disponible sur Youtube : https://youtu.be/Zb3343jVFvo
N’hésitez pas à le partager (sans modération) pour faire connaitre ces gestes qui impactent directement le vivant.

LES CONSEILS

  • Les déchets verts ne sont pas des déchets ! Sujet largement évoqué durant le webinaire, la tonte, les résidus de taille sont de la matière organique qui doit revenir au sol et le plus directement possible : les évacuer en déchetterie coûtent cher aux particuliers comme aux collectivités, et consomment des énergies fossiles.

  • La biodiversité du sol est garante des agrosystèmes : bactéries, champignons et insectes jouent un rôle majeur dans la fertilisation naturelle de nos cultures, l’épuration de l’eau ou encore la pollinisation.

  • Les nuisibles ont leur place ! Beaucoup d’espèces dont l’on souhaiterait débarrasser nos jardins, nourrissent bon nombre d’auxiliaires (ex : pucerons, moustiques, adventices telles que le lierre…).

  • La meilleure façon d’héberger la biodiversité est d’être le moins interventionniste possible : les nichoirs c’est bien, le lierre c’est mieux  

  • Favoriser la création de micro-habitats dans nos jardins en pratiquant la tonte diversifiée (= toujours conserver des zones avec des herbes hautes), le paillage, en plantant des haies : l’ensemble de ces actions permet d’accueillir et d’héberger une grande biodiversité, à différentes strates de nos jardins. Posons-nous la question : et si j’étais un lézard ? Aurais-je la possibilité de parcourir 3 mètres sans être à découvert ?

  • Apportons de l’eau dans nos jardins : de préférence des petits mares ou points d’eau, mais les bols et soucoupes sont déjà très intéressants pour permettre aux oiseaux et divers auxiliaires du jardin de se désaltérer.

  • Devenons charpentiers pour le Vivant : Pierre nous a présenté les principes de haies sèches et fagotières, deux structures originales à créer dans nos jardins pour stocker et décomposer sur places les branches issus de la taille des haies. 

  • Minimisons le ménage : avant de désherber à outrance, posons-nous les questions suivantes : est-ce que cette herbe, cette plante, apporte réellement des nuisances ? N’héberge-t-elle pas une biodiversité précieuse pour mon jardin ?

  • Ayons l’obsession des sols vivants : paillage, retour au sol de la matière organique au travers de bois broyés, feuilles mortes, nourrissent le sol et lui permettent de rester fertile au fil des années.

REFERENCES COMPLEMENTAIRES 

Pour aller plus loin, vous trouverez ci-dessous quelques références :

  • Vivre avec la Terre de Perrine et Charles Hérvé-Gruyer : une des références majeures en matière de permaculture et « écoculture », basé sur l’expérience de la Ferme du Bec Hellouin
  • Petit et Grand traité pour un jardin punk d’Eric Lenoir, que l’auteur décrit comme suit « : comment créer et gérer un jardin quand on est fainéant, rebelle, fauché et écolo ! » : tout un programme !
  • Le guide du Jardin Bio de Jean-Pierre Thorez et Brigitte Lapouge-Déjean : si vous n’aviez qu’un livre de jardinage dans votre cabane, ce serait celui-là. Connaissances fondamentales, techniques de base du jardinage bio, potager, verger, jardin d’ornemental tout est là : complet, précis, à jour des dernières innovations et tenant compte du changement climatique.
  • Aménager et fleurir son jardin de Brigitte Lapouge-Déjean et Dénis Pépin : un livre dans la droite lignée du webinaire, qui vous permettra de créer un jardin inspiré par la nature, havre écologique et refuge pour la biodiversité (même en ville !).
  •  
  •  Envie d’approfondir les notions abordées dans le webinaire : équilibre des agrosystèmes, utilisation des déchets verts comme ressources, paillage, accueil de la biodiversité… ? Il reste quelques places pour la prochaine formation « Jardinage au naturel » organisée ici au jardin qui se déroulera du 20 au 24 juin au Gîte de la Tronchère à Aulhat Flat (63), avec un beau cadeau : une réduction de 30% sur les frais pédagogiques pour tous les inscrits au webinaire ! 

Association États sauvage

Enfin, si vous avez apprécié la démarche et souhaitez vous investir, sachez que vous pouvez soutenir les actions d’ETATS SAUVAGES avec votre adhésion. En contribuant financièrement, vous permettez à notre association de se développer et de poursuivre ses projets de préservation de nos forêts pour le vivant qu’elles abritent et les formidables services qu’elles nous rendent.

J’adhère à ETATS SAUVAGES en 2022 !


Association ETATS SAUVAGES| www.etats-sauvages.org |

Conditions générales de vente

Mise à jour juin 2021.

Article 1 – Objet 

Les présentes conditions générales de vente (CGV) s’appliquent à la fourniture par Pierre Feltz Formation Conseil d’une ou plusieurs prestations de formation sous forme de sessions inter-entreprises ou intra-entreprises.

Le contenu, la forme, les prix ainsi que les planifications des formations inter-entreprises sont définis dans le catalogue de formation, disponible en ligne ou sur demande.  Le contenu, la forme, le prix ainsi que les planifications des formations intra-entreprises font l’objet d’une proposition spécifique au client.

L’inscription à une formation emporte acceptation sans réserve des présentes CGV.

Article 2 – Inscriptions 

Les demandes d’inscriptions s’effectuent par écrit, que ce soit par courrier et/ou courriel adressé à Pierre Feltz Formation Conseil contac-p.feltz@orange.fr

L’inscription fait l’objet de l’émission d’une convention de formation, à retourner signée à Pierre Feltz Formation Conseil avant le début de la formation. Le fait pour le client de commencer une formation emporte acceptation sans réserve de la convention de formation qui lui a été adressée, y compris s’il n’a pas préalablement retourné cette convention signée.

Article 3 – Prix 

Le prix des formations inter-entreprises est fixé dans le catalogue et rappelé dans la convention de formation. Ce prix reste valable jusqu’à parution d’un nouveau catalogue, sous forme papier ou internet. Le prix des sessions intra-entreprises est fixé dans la proposition d’intervention et dans la convention de formation. Les prix affichés sont nets, les prestations servies par Pierre Feltz Formation Conseil n’étant pas assujetties à la TVA.

Article 4 – Modalités de paiement 

En cas d’inscription par un particulier, un délai de rétractation de 10 jours commence à la date de réception de la convention de formation. Au terme de ce délai, sauf dispositions particulières mentionnées dans la convention, une facture est émise avec paiement immédiat de 30 % du montant total de la formation, et mention de l’échéancier du paiement du solde.

En cas d’inscription par un employeur, la facture est émise à l’issue de la formation et payable à 30 jours.

En cas d’inscription par un employeur de droits public, la facturation et le paiement interviennent dans les conditions réglementaires applicables au secteur public.

En cas de prise en charge totale ou partielle par un organisme tiers (fonds d’assurance formation, OPCO, FONGECIF, POLE EMPLOI, etc.), il incombe au client de fournir à Pierre Feltz Formation Conseil le dossier de prise en charge complet avant le début de la formation. Dans tous les cas, le client reste tenu, avant l’entrée en formation, de signer la convention de formation qui lui est adressée, et il devra payer à Pierre Feltz Formation Conseil toute somme qui, en définitive, ne serait pas prise en charge par cet organisme tiers.

En cas de retard de paiement d’une échéance, cette échéance est majorée de plein droit d’une pénalité de retard égale à 1.5 fois le taux de l’intérêt légal en vigueur, la totalité des sommes restant dues devenant par ailleurs immédiatement exigibles.

Article 5 – Désistement – abandon – interruption 

En cas d’annulation du stage à l’initiative du cocontractant, les frais engagés par Pierre Feltz Formation Conseil seront facturés, avec un minimum de 30% en cas de désistement à moins de 30 jours de la date de début de stage et un minimum de 50% en cas de désistement à moins de 15 jours. En cas d’interruption intervenant à compter de la date de début de la formation, l’intégralité du prix est immédiatement due et exigible. Si cette interruption est due à un cas de force majeure dûment reconnu, seules les prestations effectivement dispensées sont facturées et exigibles, au prorata du prix mentionné dans la convention de formation.

Article 6 – Report – annulation 

Pierre Feltz Formation Conseil se réserve le droit d’annuler ou de reporter les stages inscrits au catalogue au plus tard un mois avant la date programmée dans le catalogue sans que le client puisse prétendre à un quelconque dédommagement. Le client sera avisé par courrier, et toute somme éventuellement déjà perçue sera aussitôt remboursée.

Article 7 – Pré-requis 

Pierre Feltz Formation Conseil a organisé son catalogue en mentionnant le public de chaque action. Il appartient au client de vérifier avant l’inscription que le.la stagiaire remplit bien les pré-requis attendus. Pierre Feltz Formation Conseil ne pourra être tenu responsable de l’inadéquation des formations proposées aux besoins ou niveaux des stagiaires inscrits.es.

Article 8 – Lieu de formation 

Les formations inter-entreprises sont dispensées soit dans les locaux de Pierre Feltz Formation, soit dans tout autre lieu mentionné avant le début de la formation. Les formations intra-entreprises sont dispensées dans les locaux visés par la proposition adressée au client.

Article 9 – Propriété intellectuelle 

Les formations dispensées par Pierre Feltz Formation Conseil comprennent la fourniture de supports de cours au stagiaire. Ces supports de cours sont destinés à l’usage exclusif du.de la stagiaire nominativement inscrit.e. Le client reconnaît que tous les supports de cours, documentations associées et contenus des stages sont et demeurent la propriété de Pierre Feltz Formation Conseil ou des tiers auprès desquels il a lui-même acquis ces droits. Par conséquent, toute reproduction, représentation, adaptation, commercialisation, modification ou divulgation à des tiers de tout ou partie de ces documents, contenus et supports, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite sans l’accord préalable exprès et écrit de Pierre Feltz Formation Conseil.

Article 10 – Responsabilité de Compost’action 

Pierre Feltz Formation Conseil s’engage à dispenser les formations avec tout le soin et la compétence dont il dispose, dans le cadre d’une obligation de moyens. Dans le respect des objectifs pédagogiques, le déroulement du contenu et les moyens utilisés tels que définis dans le catalogue, sont susceptibles d’être modifiés à l’initiative du responsable de la formation.

Par ailleurs, Pierre Feltz Formation Conseil ne pourra être tenu responsable de l’annulation ou de l’interruption de la formation en cas d’événements exceptionnels indépendants de sa volonté qui affecteraient l’usage normal de ses bâtiments ou des lieux de formation ou le travail normal de ses salariés.

Pierre Feltz Formation Conseil ne pourra être tenu pour responsable pour les effets et objets du client ou des stagiaires qui subiraient, durant la formation, un dommage ou un vol.

Article 11 – Divers 

Les présentes conditions sont régies par le droit français.

En cas de litige entre les parties résultant de l’interprétation ou l’exécution de ces conditions, et à défaut d’accord amiable entre les parties, compétence exclusive est attribuée aux tribunaux de Paris, nonobstant pluralité de défendeurs ou appel en garantie.

Cette clause attributive de compétence ne s’applique pas en  cas de litige avec un client non professionnel, pour lequel prévalent les règles légales de compétence juridictionnelle.

Règlement intérieur de notre organisme de formation

Règlement intérieur* de Pierre Feltz Formation Conseil applicable aux stagiaires de la formation professionnelle continue

*le règlement est applicable à partir du mois de novembre 2021. Notre organisme de formation n’est pas concerné par les règles de représentativité des stagiaires.

Préambule

Le présent règlement est établi conformément aux articles L920-5-1 et R 922-1 à R 922-12 du Code du Travail. Il a pour objet de préciser les dispositions s’appliquant à tous les stagiaires de la Formation Professionnelle Continue à Pierre Feltz Formation Conseil, et ce, pour la durée de la formation suivie. Ces mesures sont relatives :

  • aux mesures en matière d’hygiène et de sécurité
  • aux règles disciplinaires et notamment à la nature et à l’échelle des sanctions applicables aux stagiaires

Un exemplaire du présent règlement est remis au.à la stagiaire lors du premier jour de la formation ; celui-ci.celle-ci s’engage à en accepter les clauses et à s’y conformer.

  1. Mesures Générales

Il est demandé aux stagiaires de respecter les lieux dans lesquels ils travaillent ainsi que le matériel susceptible d’être mis à leur disposition.

Le matériel mis à la disposition des stagiaires ne peut être utilisé que sous la responsabilité d’un.e formateur.ice.

Les stagiaires conservent la totale responsabilité de leurs objets personnels pendant tout le temps où ils se trouvent dans les locaux destinés à la formation

  • Hygiène et Sécurité

Les stagiaires sont invités à prendre en considération les consignes de sécurité en vigueur à Pierre Feltz Formation Conseil. Lorsque la formation se déroule dans un établissement déjà doté d’un règlement intérieur, les mesures d’hygiène et de sécurité applicables aux stagiaires sont celles de cet établissement.

Il est notamment demandé aux stagiaires de respecter les consignes et le matériel de sécurité incendie.

En application des dispositions légales, il est interdit de fumer dans l’ensemble des locaux et des salles de cours, à l’exception des espaces extérieurs, des terrasses et autres lieux non clos dont l’accès est expressément autorisé. Dans ces lieux non clos, les fumeurs doivent impérativement utiliser les cendriers mis à leur disposition et ne jeter au sol ni mégot, ni allumette.

Il est interdit d’introduire et de consommer des boissons alcoolisées dans les locaux, sauf autorisation spéciale.

Chaque stagiaire doit veiller à conserver en bon état le matériel qui lui est confié en vue de sa formation. Les stagiaires sont tenus d’utiliser le matériel conformément à son objet et en fonction des consignes données par le.la formateur.ice : l’utilisation à d’autres fins, notamment personnelle est interdite. Toute anomalie dans le  fonctionnement du matériel ou des machines et tout incident doit être signalé au .à la formateur.ice en charge de la formation.

En cas d’accident, Pierre Feltz Formation Conseil effectuera la déclaration. Pour cela, le.la stagiaire devra faire connaître sans délai à Sylvie FRAYSSE par mail contact-p.feltz@orange.fr ou par téléphone 06 49371463 tout accident dont il.elle aurait été victime ainsi que ses circonstances. Pierre Feltz Formation Conseil décline toute responsabilité quant à l’obligation déclarative, si, du fait du.de la stagiaire, aucune information ne lui est parvenue ou communiquée dans les 24 heures suivant l’accident.

En cas de maladie, le.la stagiaire doit prévenir dans les 48 heures Sylvie FRAYSSE par mail  contact-p.feltz@orange.fr ou par téléphone 0649371463 et fournir un certificat médical justifiant de son arrêt. Le cas échéant, il incombe au stagiaire d’effectuer lui-même les formalités de déclaration auprès de son employeur.

  • Assurances

Tout.e stagiaire en formation à Pierre Feltz Formation Conseil doit être couvert.e par une assurance responsabilité civile personnelle.

  • Assiduité – horaires

Les horaires de la formation sont fixés par Pierre Feltz Formation Conseil et portés à la connaissance des stagiaires à l’occasion de la présentation du programme de formation et de la convocation. L’assiduité à la formation est indispensable à la délivrance de l’attestation de fin de formation et est un élément constitutif de la certification, lorsque les formations sont qualifiantes et/ou certifiantes.

Les stagiaires sont soumis au respect des horaires des diverses activités

Le.la stagiaire doit émarger quotidiennement, avant le début des cours, le matin et l’après-midi, la feuille de présence préparée par Pierre Feltz Formation Conseil et distribuée par le.la formateur.ice.

Toute absence non justifiée dans les 48 heures entraînera la facturation totale de la formation. Si la formation est financée par l’employeur, toute absence prévisible devra faire l’objet d’une demande écrite au responsable de la formation de l’entreprise qui la transmettra à Pierre Feltz Formation Conseil. Les heures correspondant à des absences non justifiées seront notifiées aux partenaires concernées (entreprise, OPCO, Pôle emploi …). Tout arrêt de stage pour maladie ou maternité fait l’objet d’une législation particulière pour le paiement de l’indemnité différentielle (décret N° 78-854 du 09/09/78).

Pierre Feltz Formation Conseil s’engage à donner au.à la stagiaire la formation conforme au programme qui lui a été remis. Une attestation de fin de formation sera délivrée à la fin de la période de formation à la condition expresse d’une présence effective attestée. Dans le cas où le.la stagiaire quitte la formation avant le terme prévu, il lui est remis – à sa demande – un certificat de présence attestant de la période pendant laquelle il.elle a suivi le stage.

  • Obligation de discrétion et droit à l’image

Le.la stagiaire a l’obligation de discrétion sur les informations qu’il.elle pourrait recueillir sur les entreprises ou autres organismes avec lesquels il.elle serait en relation  dans le cadre de sa formation. Chaque stagiaire aura fait connaître préalablement à sa formation sa position quant au droit d’exploitation du droit à l’image par Pierre Feltz Formation Conseil via un formulaire dédié et dûment rempli par chaque stagiaire.

  • Règles disciplinaires

Pierre Feltz Formation Conseil est un établissement neutre et laïc dont les valeurs reposent sur le respect des personnes, de leur identité et de leurs convictions. Les stagiaires peuvent exprimer et manifester leurs opinions et leurs croyances dans le respect du pluralisme, de l’égalité entre les hommes et les femmes et de la liberté d’autrui. Le droit ainsi reconnu ne doit cependant pas être constitutif d’un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande pouvant perturber le déroulement des activités de formation. Toute activité commerciale entre stagiaires, sans lien avec la formation est interdite dans l’enceinte de l’organisme

En cas de non respect du présent règlement, notamment en cas de comportement fautif envers le personnel de Pierre Feltz Formation Conseil, les usagers ou toute autre personne  concernée par la formation, le .la stagiaire pourra être sanctionné.e par :

– une observation écrite,

– un avertissement,

– une exclusion temporaire ou définitive de la formation.

Préalablement à toute sanction, le.la stagiaire est informé.e par la directrice de Pierre Feltz Formation Conseil par lettre recommandée avec accusé de réception, du projet de sanction dûment motivé.

Le.la stagiaire a un délai de 5 jours à compter de la date de première présentation de la lettre recommandée, pour demander à présenter sa défense, s’il.elle le souhaite, devant un conseil de discipline. Il.elle peut se faire assister par la personne de son choix.

Passé ce délai, la sanction devient exécutoire.

Le directeur de Pierre Feltz Formation Conseil informera de la sanction prise les éventuels partenaires concernés . En outre, si le comportement fautif ou l’infraction est constitutive d’un délit (vol, violence, piratage informatique…), Pierre Feltz Formation Conseil se réserve le droit d’engager toute poursuite devant les tribunaux compétents.

_________________________________________________________________________

 

Compost des toilettes sèches au jardin : une bonne alternative au terreau du commerce !

novembre 2021

Au jardin à Yronde & Buron, nous produisons environ 1.5 à 2 m3 de compost mûr de toilettes sèches par an.
Il s’agit de compost provenant de toilette à litière biomaitrisée sans séparation des urines.
La litière est composée de sciure plus ou moins fine, dont l’approvisionnement est local (menuisier à 5 km).

Les apports (seau de 30 litres, rempli entre 75 et 100 %) sont réalisés 2 à 3 fois par semaine dans des composteurs en bois. En phase de décomposition, le compost est mélangé régulièrement (tous les 2 – 3 apports) en surface dans les 40 premiers centimètres. L’eau de rinçage du seau (2-3 litres) est vidée dans le composteur.

Nous pouvons occasionnellement, en période sèche, arroser modérément le compost. En phase de maturation, nous pratiquons 2 à 3 retournements durant le cycle du compost. Celui-ci murît d’abord en composteur, puis, afin de libérer de la place en andain de 40 à 60 cm de haut et de 1 m à 1.20 m de base, bien protégé par un paillage (foin, paille, feuilles sèches).

Auparavant, nous utilisions ce compost après un an de maturation : cette durée n’est pas officiellement recommandée, même si, avec une bonne maîtrise du processus, le compost produit est de qualité et sans risque sanitaire (voir Étude Gestion des sous-produits de toilettes sèches familiales : étude sur le traitement des matières par compostage).

Nous réservions ce compost à tout espace du jardin dont les zones de production (potager, petits fruits). L’intérêt dans son utilisation résidait dans sa facilité d’usage : c’est un compost très fin, qui s’épand et s’intègre facilement y compris sur des espaces enherbés, comme par exemple sous les arbres fruitiers : sa forme pulvérulente lui permet de traverser le couvert végétal et de s’intégrer au sol facilement. Sous les actinidias, il était parfait !

Depuis deux ans maintenant nous le réservons à un autre usage : il sert de terreau de semis et de plantation aux légumes du jardin. Il devient ainsi une excellente alternative au terreau (composé de tourbe !) acheté dans le commerce. Nous n’en sommes qu’aux essais, mais ceux-ci paraissent prometteurs !

Voici les premiers enseignements tirés de ces essais :

1/ le composts de TS doit être très mûr : entre 18 et 24 mois de maturation afin de présenter une texture fine et régulière, sans présence d’éléments non décomposés. Il ressemble à un terreau du commerce, très fin.
Il ne nous paraît pas utile, à ce stade, de le tamiser.

2/ il s’utilise pur, sans mélange ; sa structure le permet ! Les apports conséquents de sciure en font une matière très structurante et absorbante, bonne alternative, semblerait-il à la tourbe. Ce substrat ne se rétracte pas dans le temps (contrairement à un compost de déchets de cuisine et de table). Il conserve relativement bien l’eau.

3/ c’est un terreau riche en éléments fertilisants… mais pas trop ! Les essais de semis et plantation ont été réalisés sur des poivrons, aubergines, choux et tomates. Que ce soit pour le semis ou le repiquage, les résultats sont très satisfaisants : bonne levée, croissance régulière, très bon développement racinaire et foliaire… Voir Photos.

4/ la levée de graines « adventices » est réelle dans ce terreau, mais  – nous semble-t-il, moins importante que dans un autre type de compost. De fait, la germination des semences n’est pas trop concurrencée par cette levée possible. Par prudence, nous conseillons de ne pas l’utiliser pour des graines à germination très lente, comme certaines fleurs, poireaux afin d’avitere de « perdre » le plantule au milieu d’autres pousses. Ce terreau convient pour la plupart des espèces potagères (choux, laitue, tomates, poivrons, poirée, etc.).

Toutes ces observations restent encore à consolider, et c’est ce que nous allons faire dans les années à venir… mais une chose est sûre en ce qui concerne le jardin d’Yronde et Buron : le compost de toilettes sèches sera désormais utilisé comme alternative au terreau industriel, consommateur de tourbe !  

Un jardin est en bonne santé… quand le sol est vivant !

Vivant ? Il faut donc inviter bactéries et champignons : ça tombe bien j’ai des tonnes de déchets verts !!

La microporosité du sol (tout petit espaces vides, ménagés entre les particules du sol), est le résultat du travail des bactéries et champignons.

Ces êtres vivants, lors du processus de dégradation des matières organiques, produisent une sorte de colle « organique » qui agrège les particules minérales pour former des micro-agrégats qui, à leur tour, vont former de plus grands agglomérats.

Ainsi, le sol prend cette structure de crumble ou couscous appelée structure grumeleuse par les agronomes. C’est elle qui est recherchée par les jardiniers, parce qu’elle apporte au sol de l’air mais permet également d’améliorer les propriétés et le fonctionnement hydrique des sols.


En effet, l’essentiel de l’eau du sol est stocké dans les petits canaux de ces agrégats. Ces petits canaux ne sont créés que par les êtres vivants. Les outils de travail du sol ne peuvent pas les créer et ne font que participer à leur destruction. Cette eau du sol, donc, se présente sous forme de films d’eau collées aux agrégats. Pour avoir une grande réserve en eau, il faut donc tout faire pour augmenter la microporosité.


Là encore… vive l’apport de matières organiques au sol, nourriture essentielle des bactéries et champignons !

N’oublions pas toutefois que ce sont bien les plantes vivantes (cultivées) les plus efficaces pour produire du carbone : elles fonctionnent comme des panneaux solaires qui transforment le gaz carbonique en carbone organique (sous forme de sucres plus ou moins complexes) qui va se déposer, sous forme liquide, au niveau des racines (les exsudats) pour former un humus très stable.


Pour résumer, la matière organique des sols (humus), de par sa composition, son organisation moléculaire et grâce au travail des êtres vivants du sol, va apporter de la stabilité à la structure du sol, augmentant ainsi le taux d’oxygène dans les espaces lacunaires (indispensable à la croissance des racines) et améliorant l’infiltration de l’eau et son stockage.

Déchets verts vraiment ? et les bénéfices pour la biodiversité au jardin alors ??

Ça n’est plus à démontrer maintenant : plus un système est riche et complexe, plus il est stable, résistant aux perturbations extérieures, avec cette capacité à régir positivement aux « agressions », à se reconstruire rapidement. C’est la résilience, mot à la mode ! La résilience écologique est la capacité d’un système vivant (écosystème) à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation. (Wikipédia)

La complexité et la richesse d’un agrosystème (jardin, champs cultivé) c’est quoi ? C’est la diversité des formes de vie, la multiplicité des espèces animales et végétales présentes dans le milieu, la multitude des interactions entre elles avec leur milieu de vie, la richesse de ces milieux, abris, caches, gîtes et repaires.

La recette au jardin ? Accueillir la vie, nourrir, héberger tous les êtres vivants, sans distinction aucune : de l’orvet aux chauves-souris, des abeilles solitaires aux punaises prédatrices, des forficules au crapaud commun en passant par les guêpes parasitoïdes et la mésange charbonnière.

En cela, la matière organique que nous avons à disposition, ces « déchets verts » vont être bien utiles.

Tas de branches,

fagots de tiges creuses,

haies sèches et fagotières,

… mais aussi allées de broyat, herbes sèches ou tas de feuilles laissées sous la haie : voici de quoi ravir pléthores d’êtres vivants qui prendront cette matière comme caches et demeures mais aussi comme support de pontes, espaces de rendez-vous amoureux, lieu d’hivernage ou d’estivation, garde-manger …